Avantages et inconvénients de l'énergie nucléaire
Les avantages :
- l'énergie nucléaire ne rejette pas de CO2 mais seulement de la vapeur d'eau, elle permet donc de lutter contre le réchauffement climatique et réduit l’effet de serre.
- Le nucléaire permet également d’économiser les ressources naturelles de la planète tel que le pétrole, le gaz, le charbon
- L'énergie nucléaire est quasi inépuisable : Certains parlent même d'énergie quasi renouvelable car les ressources en uranium ne sont pas près d'être épuisées et que le combustible d'une centrale est la plupart du temps recyclé pour être réutilisé dans des centrales plus spécifiques
- L'énergie nucléaire ne produit presque pas de radiations : L'utilisation du nucléaire au point de vue civil n'entraîne pas d'augmentation sensible de la radioactivité environnante. Comme le graphique (voir ci-contre) l'indique, la radioactivité émise par l'utilisation de l'énergie nucléaire ne représente que 0,1% du taux de radiation totale. Ce qui ne représente rien par rapport au 87% venant des sources naturelles
Les inconvénients :
- Les déchets radioactifs posent de très gros problèmes : ils sont maintenus en surface et menacent les générations futures car leur radioactivité diminue de façon très lente. Les déchets radioactifs peuvent être répartis en deux catégories :
La première catégorie est constituée par les déchets qui sont à la fois les plus volumineux et les moins radioactifs, pour lesquels existent déjà des centres de stockages
La seconde catégorie est constituée principalement des déchets les plus radioactifs qui, en raison du risque qu’ils présentent, font l’objet de recherches quant à leur gestion. Entrent également dans cette catégorie certains déchets de faible activité, pour lesquels des solutions ne sont pas encore mises en œuvre.
- Les matières nucléaires sont transportées sous de nombreuses formes physiques (gaz, poudres, liquides, assemblages métalliques...) et utilisent aussi bien les trains que les camions, les cargos et même les avions et ce transport de matières si dangereuses n'est pas sans risques
- Les mesures de sécurité nécessaires dans une centrale nucléaire coûtent très cher (paroi en plomb afin d'attirer les neutrons responsables de la réaction en chaîne si le réacteur surcharge).
- La durée de construction d'une centrale nucléaire est de 10 ans, et sa durée de fonctionnement n'est que de 30 à 40 ans.
- Une centrale nucléaire nécessite la présence d'une rivière ou d'un fleuve afin de refroidir le réacteur. L'eau qui en ressort est réchauffée, ce qui détruit la faune.
- La surcharge du réacteur peut provoquer l'explosion de la centrale. En effet, plusieurs accidents ont eu lieu dans tout le monde et les conséquences qui en résultent ont été très graves.
**** La catastrophe nucléaire de Tchernobyl 5 ( 26 avril 1986 )
C’est un accident nucléaire classé au niveau 7, le plus élevé, sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES) qui a eu lieu le 26 avril 1986 dans la centrale Lénine, située à l'époque en RSS d'Ukraine en URSS
L'accident a été provoqué par l'augmentation incontrôlée de la puissance du réacteur no 4 conduisant à la fusion du cœur. Cela a entraîné une explosion et la libération d'importantes quantités d’éléments radioactifs dans l’atmosphère, provoquant une très large contamination de l'environnement, et de nombreux décès et maladies survenus immédiatement ou à long terme du fait des irradiations ou contaminations.
Les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl, controversées, sont importantes aussi bien au plan sanitaire, écologique, économique que politique. Plus de 200 000 personnes ont été définitivement évacuées.
Le rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) établi en 2005 recense près de 30 morts par syndrome d'irradiation aiguë directement attribuables à l'accident et estime que 5 % des décès de liquidateurs seraient liés à la catastrophe. Dans les populations locales, 4 000 cancers de la thyroïde ont été diagnostiqués entre la catastrophe et 2002, dont la grande majorité est attribuée à la catastrophe.
**** L'accident de Fukushima (11 mars 2011 au Japon)
C'est l'accident le plus grave depuis la catastrophe nucléaire de Tchernobyl c'est un accident de refroidissement. Il n'y a pas eu d'explosion atomique. Les réacteurs se sont arrêtés automatiquement lors du séisme de magnitude 9 dans la région du Thou qui a déclenché un tsunami sur tout le littoral et avec eux les fissions nucléaires. Mais les désintégrations radioactives continuent de dégager de la chaleur. Il est impératif de refroidir. Or la vague du tsunami a endommagé et inondé les circuits de refroidissement et installations de secours, conduisant à une perte totale des alimentations électriques et des moyens de refroidissement principaux durant de longues heures.
QUEL EST LE BILAN HUMAIN ?
Selon des chiffres de la police nationale japonaise, la catastrophe a causé la mort de 15 884 personnes (9 537 pour la seule préfecture de Miyagi) et blessé plus de 6 100 autres. Trois ans plus tard, 2633 individus sont toujours portés disparus et recherchés par des équipes de volontaires qui continuent à sonder les fonds marins et les côtes du littoral pacifique. Fin janvier, une enquête du quotidien Asahi Shimbun a révélé que dans les trois préfectures les plus touchées (Iwate, Miyagi et Fukushima), 2 973 personnes étaient mortes à la suite d’une fatigue physique ou psychologique ou de stress depuis le 11 mars 2011. Ces décès, qui concernent en majorité des individus seuls ou âgés, ont dépassé en nombre ceux directement causés par séisme et le tsunami dans la préfecture de Fukushima. Parmi les survivants, les enfants figurent parmi les victimes. Ainsi, 33,8% des garçons et filles âgés de 3 à 5 ans souffrent de stress et de dépression post-traumatique, d’après le ministère de la Santé qui a mené une étude dans les trois préfectures concernées. Plus inquiétant, la préfecture de Fukushima a annoncé en février que les cas confirmés ou suspectés de cancers de la thyroïde chez 254 000 enfants contrôlés atteignaient le chiffre de 75. D’autres enquêtes mentionnent par ailleurs une hausse des divorces, des familles séparées, de l’alcoolisme et des suicides depuis trois ans.
OÙ EN EST LA DÉCONTAMINATION ?
Le chantier a pris du retard, loin d’être achevé à la fin de ce mois, comme cela était initialement prévu, il devrait se prolonger pendant de longs mois encore dans sept des onze villages qui figurent parmi les plus contaminés de la région : Minami-Soma, Iitate, Kawamata, Katsurao, Namie, Tomioka et Futaba. Mission impossible, cette décontamination reste imparfaite : elle ne concerne que les zones de culture et les résidences avec un rayon de 20 mètres autour. Autrement dit, les forêts qui composent 70% du territoire de cette région ne seront pas dépolluées. Elles ont pourtant reçu la plus grande partie des radiations en mars 2011.
C'est l'accident le plus grave depuis la catastrophe nucléaire de Tchernobyl c'est un accident de refroidissement. Il n'y a pas eu d'explosion atomique. Les réacteurs se sont arrêtés automatiquement lors du séisme de magnitude 9 dans la région du Thou qui a déclenché un tsunami sur tout le littoral et avec eux les fissions nucléaires. Mais les désintégrations radioactives continuent de dégager de la chaleur. Il est impératif de refroidir. Or la vague du tsunami a endommagé et inondé les circuits de refroidissement et installations de secours, conduisant à une perte totale des alimentations électriques et des moyens de refroidissement principaux durant de longues heures.
QUEL EST LE BILAN HUMAIN ?
Selon des chiffres de la police nationale japonaise, la catastrophe a causé la mort de 15 884 personnes (9 537 pour la seule préfecture de Miyagi) et blessé plus de 6 100 autres. Trois ans plus tard, 2633 individus sont toujours portés disparus et recherchés par des équipes de volontaires qui continuent à sonder les fonds marins et les côtes du littoral pacifique. Fin janvier, une enquête du quotidien Asahi Shimbun a révélé que dans les trois préfectures les plus touchées (Iwate, Miyagi et Fukushima), 2 973 personnes étaient mortes à la suite d’une fatigue physique ou psychologique ou de stress depuis le 11 mars 2011. Ces décès, qui concernent en majorité des individus seuls ou âgés, ont dépassé en nombre ceux directement causés par séisme et le tsunami dans la préfecture de Fukushima. Parmi les survivants, les enfants figurent parmi les victimes. Ainsi, 33,8% des garçons et filles âgés de 3 à 5 ans souffrent de stress et de dépression post-traumatique, d’après le ministère de la Santé qui a mené une étude dans les trois préfectures concernées. Plus inquiétant, la préfecture de Fukushima a annoncé en février que les cas confirmés ou suspectés de cancers de la thyroïde chez 254 000 enfants contrôlés atteignaient le chiffre de 75. D’autres enquêtes mentionnent par ailleurs une hausse des divorces, des familles séparées, de l’alcoolisme et des suicides depuis trois ans.
OÙ EN EST LA DÉCONTAMINATION ?
Le chantier a pris du retard, loin d’être achevé à la fin de ce mois, comme cela était initialement prévu, il devrait se prolonger pendant de longs mois encore dans sept des onze villages qui figurent parmi les plus contaminés de la région : Minami-Soma, Iitate, Kawamata, Katsurao, Namie, Tomioka et Futaba. Mission impossible, cette décontamination reste imparfaite : elle ne concerne que les zones de culture et les résidences avec un rayon de 20 mètres autour. Autrement dit, les forêts qui composent 70% du territoire de cette région ne seront pas dépolluées. Elles ont pourtant reçu la plus grande partie des radiations en mars 2011.